« Une nouvelle étape franchie dans la criminalisation de l’aide humanitaire en mer. » C’est en ces termes que l’organisation non gouvernementale (ONG) franco-allemande SOS Méditerranée, dédiée au sauvetage des réfugiés, évoque dans un communiqué l’enquête récemment ouverte par le procureur de Catane contre l’ONG espagnole ProActiva du chef d’« association criminelle visant à faciliter l’immigration clandestine ». En cause, le débarquement en Sicile de 218 personnes, que ProActiva avait refusé de livrer aux garde-côtes libyens. Une attitude contraire, selon les magistrats italiens, au code élaboré par l’Italie et signé à contrecœur par la plupart des ONG dédiées aux sauvetage en Méditerranée en août 2017.
« Tout l’hiver, l’Open Arms et l’Aquarius ont été les seuls navires d’ONG à mener des opéra
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?