Cette année, Adeline Hazan, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL)(1), appelle en particulier les décideurs politiques à avoir le « courage de prendre les mesures qui s’imposent pour que l’Etat de droit ne s’arrête pas aux portes des lieux de privation de liberté ». En effet, « le suivi réalisé par le CGLPL montre une réelle difficulté d’appropriation des recommandations par les pouvoirs publics, alors même que celles-ci changent très peu d’une année sur l’autre. En dix ans, un changement majeur, qui n’est pas uniquement sémantique, s’est progressivement installé : la notion de “dangerosité” a remplacé peu à peu celle de “culpabilité” », s’inquiète la CGLPL, qui a visité 148 étab
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