Pendant longtemps, la Martinique a compté parmi les départements les plus jeunes de France. Un rapport du Haut Comité consultatif de la population et de la famille, datant de 1954, évoquant sa « démographie galopante », a entraîné la mise en place, dix ans plus tard, d’une politique publique volontariste d’émigration des populations des Antilles vers la Guyane et vers la métropole, avec le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer(1), créé par Michel Debré en 1963.
En l’espace de quelques décennies, la courbe démographique s’est inversée, à la suite du départ des étudiants et des jeunes actifs diplômés, de la baisse du taux de natalité et du retour des retraités. La population martiniquaise a dimi
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