Au départ, les réactions ont été ambivalentes. Avec 25 % d’immigrés, beaucoup de logements sociaux et d’hébergements d’urgence, le quartier a une longue tradition d’accueil. Les habitants n’ont donc pas été dans le rejet systématique. Mais ils ont mal supporté que la Mairie de Paris tolère que les migrants s’installent dans un ancien lycée désaffecté entre une crèche, une école primaire et un collège. Ils ont perçu cette situation comme du mépris et du cynisme à leur égard. Les gens se sont dit qu’une telle occupation était permise ici parce qu’elle avait lieu au pied des HLM, dans un quartier très populaire, mais qu’elle n’aurait jamais été aut
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