Des « aménagements cosmétiques à la marge, qui ne changeront pas grand-chose à la pratique ». C’est par ces mots sans équivoque que Vincent Charmoillaux, secrétaire national du Syndicat de la magistrature, a qualifié les annonces de réforme du système pénal faites par Emmanuel Macron, mardi 6 mars à Agen. Une critique virulente, qu’il justifie par des annonces « très en-dessous des enjeux ».
Et pour cause : certaines mesures ont de quoi semer l’incompréhension du syndicat, à commencer par la suppression de l’aménagement des peines de plus d’un an. « Il ne faut pas s’attendre à voir la surpopulation carcérale diminuer après cette annonce », estime le responsable syndical. D’autant qu’à cette mesure s’ajoute la fin de « l’aménagement automatique » de
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