Dans un avis récent, Jacques Toubon pointe l’explosion du nombre d’enfants placés en centre de rétention administrative et la situation bien particulière des mineurs étrangers à Mayotte. Il recommande au gouvernement de mettre la législation en conformité avec la Convention internationale des droits de l’enfant (1989).
En 2012, 99 enfants avaient été placés en rétention sur le sol métropolitain. En 2013 et 2014, ils étaient respectivement 41 et 45. Cette baisse sensible est intervenue après la condamnation de la France devant la Cour européenne des droits de l’Homme en janvier 2012(1). A l’époque, la juridiction avait estimé qu’en plaçant en rétention des mineurs et leurs familles, la France contrevenait, en de nombreux points, à la Convention européenne des droits de l’Homme. Cependant, l’effet dissuasif de ce jug
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