Alors qu’Agnès Buzyn vient d’annoncer des mesures « d’urgence » pour la psychiatrie (voir ASH n° 3046 du 2-02-18, page 7), un nouveau rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS)(1), daté de novembre mais publié le 1er février, donne matière à réflexion.
L’inspection s’est autosaisie sur l’organisation et le fonctionnement du « dispositif de soins psychiatriques » français. L’un de ses textes fondateurs reste la circulaire du 15 mars 1960, qui a mis en place le découpage du territoire en secteurs. Cette référence est « loin d’être dépassée », mais il faut « donner un nouvel élan » à la politique de la santé mentale, jugent les auteurs.
Tout en dépeignant « un contexte de découragement des professionnels et de rationalisation budgétaire », ils ne s’attardent pas sur ces
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