Il considère que les lois sur la fin de vie constituent des garde-fous contre les dérives euthanasiques tout en respectant le droit de chacun à disposer de vie, mais il estime que les lois ne donnent pas toutes les réponses. La décision à prendre sur l’arrêt des traitements est humaine et doit se construire entre la personne, sa famille et les équipes de soignants et pour cela, il faut du temps, une matière première pas toujours disponible.
Dr Philippe Denormandie : Globalement, l’équilibre est respecté et le cadre juridique permet de répondre à la majorité des situations. La vraie question est, s’agissant de l’euthanasie, de connaître l’avis de la personne, de savoir s’il y a un tiers de confiance, si on se situe dans la bienveillance ou la bientraitance. La vraie difficulté est l’interprétation de la volonté de la personne. Par exemple, il y a les direct
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