« Mes meilleures improvisations sont celles que je prépare à l’avance. » On doit cet aphorisme à Léon Zitrone, le journaliste de télévision, vedette des années 1960-1970, l’homme à tout faire de l’ORTF, capable de commenter le tiercé, présenter le JT de 20 heures, animer Intervilles et surtout – sa grande spécialité – assurer le reportage et le commentaire des grands événements internationaux retransmis en Eurovision, voire en Mondiovision comme le couronnement de la Reine d’Angleterre, les obsèques de Churchill, de Staline, du Général de Gaulle, etc. Aujourd’hui banales, les retransmissions planétaires étaient, à l’époque, périlleuses, en raison d’une technique encore incertaine. Régulièrement, des ruptures de faisceaux provoquaient « des écrans noirs ». Le malheureux commentateur devait alors « meubler », co
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