Au lendemain de l’adoption de la stratégie nationale de santé(1), six fédérations(2) de l’intersyndicale santé-social ont envoyé une lettre à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, pour dénoncer les « nombreuses difficultés » que les associations et les établissements publics de la protection de l’enfance « éprouvent ». Ces difficultés concernent d’abord la situation du département du Maine-et-Loire, dans lequel la protection de l’enfance est soumise à des appels à projets. Pour l’intersyndicale, il s’agit d’une « dérive mercantile que les responsables politiques mettent en œuvre […], incompatible avec les notions de service public et de protection de l’enfance ». Sur cette question, les fédérations signataires demandent à Agnès Buzyn si elle « cautionne » ce type de démarche et si elle « souhaite que la protection de l’enfance devienne une marchandise soumise à des lots dans des appels à projets ».
L’accueil des mineurs étrangers est une autre « difficulté majeure » soulevée par la lettre. « La loi ne fait aucune distinction entre un mineur français et un mineur étranger, argue l’i
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