« J’aimerais qu’il prenne vingt ans. » Une phrase souvent prononcée par des victimes dans le cadre d’un procès pénal. Puis, à la sortie du prononcé du verdict, la presse se précipite pour leur demander si la sentence les satisfait. Pourtant, le droit français fait une stricte distinction entre l’action publique – procédure qui vise à déterminer la responsabilité délictuelle ou criminelle d’une personne et, le cas échéant, à lui appliquer une peine – et l’action civile – procédure parallèle qui définit l’étendue du préjudice subi par la victime d’une infraction pour lui verser des dommages et intérêts. Mais force est de constater que l’argent ne suffit pas toujours à réparer les dommages, puisqu’il lai
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