Une vingtaine d’associations impliquées dans l’hébergement d’urgence et l’accueil des migrants(1) ont claqué la porte du ministère de l’Intérieur, le 8 décembre. Elles étaient conviées à la présentation d’une circulaire, signée le 12 décembre, qui a fuité sur Twitter avant sa publication officielle (voir ce numéro, page 38). Ce texte prévoit le déploiement d’équipes mobiles, composées d’agents des préfectures et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), dans les structures d’hébergement d’urgence. Elles seraient chargées d’examiner, sur place, la situation administrative des étrangers hébergés. Sont ici particulièrement visés les déboutés du droit d’asile et les « dublinés » (en attente de transfert vers un autre Etat européen), dont le gouvernement veut accélérer la reconduite à la frontière.
Si un dispositif semblable est expérimenté depuis peu dans des structures d’accueil franciliennes réservées aux personnes migrantes, la mesure prévue par la circulaire s’appliquerait à toutes les structures généralistes, y compris aux hôtels. Dans un commun
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