« En 2003 mourait le jeune Vincent Humbert par le geste humaniste de sa propre mère et de son médecin. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, n’avait pas entendu son appel : “Je vous demande le droit de mourir”(1).
Comme pour étouffer l’émotion suscitée par ce drame, la loi “Leonetti” du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie introduisait les directives anticipées, mais aussi le tristement célèbre “laisser mourir” et l’hypocrite double effet des analgésiques. A peine quelques mois après la promulgation de cette loi, le drame du jeune Hervé Pierra démontrait cruellement l’inefficacité de ce texte présenté comme presque parfait par son auteur. Depuis trois ans, les Belges, eux, béné
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?