Devant la persistance, voire la croissance, des inégalités sociales de santé, il m’a paru légitime de m’intéresser à l’injonction faite aux généralistes de mieux prendre en compte les publics vulnérables. Je suis donc allée sur le terrain pour comprendre ce qui se jouait entre les médecins et leurs patients et pour voir si leurs pratiques professionnelles avaient un impact ou non sur ces disparités. En effet, en dehors du non-recours aux soins ou du refus de soins, il existe peu d’études sociologiques centrées sur les pratiques du médecin généraliste en ville et sur leur prise en charge des personnes précaires. Durant presque six mois, je suis allée dans huit cabinets médicaux du Nord et du Pas-de-Calais, situés à la fois dans des zones défavorisées, semi-rurales et tr�
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