L’un d’eux « vient d’abord pour l’accueil chaleureux, pour le sentiment de fraternité qui se dégage ». « Ils me rendent tous inconsciemment service, leur présence me rend service », témoigne un autre. Une troisième personne décrit « une porte ouverte pour tout le monde : je viens ici quand je veux, pas d’heure, pas de rendez-vous ». Le groupe d’entraide mutuelle (GEM) « propose une microsociété qui est relativement protégée. […] Ici, on se redonne le droit de vivre. Progressivement, on reprend confiance en soi », dit encore un membre d’un GEM. Tous sont cités dans un rapport d’évaluation de ces groupes associatifs, publié le 1er décembre par l’Ancreai (Association nationale des centres régionaux d’études, d’actions et d’informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité)(1). « Lieux de rencontres, d’échanges et de soutien entre les adhérents », les GEM, instaurés par la loi « handicap » de 2005, a
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