Rue Sainte-Catherine, la principale artère commerçante du centre-ville de Bordeaux, les boutiques ne sont pas encore ouvertes et les badauds n’ont pas remplacé les balayeurs et les livreurs. Dans une rue perpendiculaire, à l’arrière du supermarché Monoprix, Cassandra charge dans un caisson des invendus préparés par le magasin. Salades, pizzas, laitages, les produits sont conditionnés de façon à respecter la chaîne du froid. La boîte refermée, la jeune femme enfourche son vélo électrique et se lance à l’assaut des petites rues dans l’air piquant du matin, direction le quartier du Tondu, un vieux noyau villageois à la limite ouest de la commune, à une dizaine de minutes de pédalage. Elle y est attendue à l’association d’animation à vocation social Le 4 de Bordeaux. Ce jour-là, Catherine Andrieu de Levis, la cofondatrice du lieu, réceptionne la li
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