Surtout, ne pas créer un énième programme social. « Addicte aux dispositifs, l’action sociale est fatiguée », soulignait le rapport « Bourguignon », remis le 2 septembre 2015 à l’issue des « états généraux du travail social »(1). Le premier accueil inconditionnel de proximité s’inscrit dans cette logique : en aucun cas il ne s’agit d’un nouveau dispositif s’ajoutant au millefeuille des programmes existants. « Nous sommes en train de sortir de 30 ou 40 ans d’accumulation de dispositifs », se réjouit Roland Giraud, président de l’Association nationale des directeurs d’action sociale et de santé (Andass). Le premier accueil, issu du plan d’action interministériel en faveur du travail social et du développement social adopté en octobre 2015(2), se veut avant tout une mise en mo
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