Après plusieurs semaines d’attente, l’Association nationale des assistants de service social (ANAS) a reçu une réponse à son courrier envoyé le 24 octobre au conseil départemental de l’Essonne(1). Ayant appris que la collectivité demandait à ses services sociaux de mener des enquêtes sociales, pour le compte de la préfecture, dans le cadre de procédures d’opposition à l’acquisition de la nationalité française à raison de mariage, l’association alertait le président de la collectivité sur l’incompatibilité de cette mission de contrôle avec la fonction d’accompagnement social et le devoir de secret professionnel, qui incombent aux assistants sociaux. Et, par voie de conséquence, sur le discrédit qu’une telle démarche risquait de porter sur la profession.
Dans sa réponse, parvenue aux ASH le 13 novembre (avant même que l’association ne la reçoive), le président du département, François Durovray (Les Républicains), déclare ne pas partager l’analyse de l’ANAS, « ni sur le fond ni sur les conséquences à en tirer quant au positionnement des assistants de service social, fonctionnaires du départem
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