« Le système de soins est globalement aveugle lorsqu’il s’agit d’évaluer l’efficacité et la qualité des prises en charge palliative hors des structures hospitalières. » Or, « le risque d’une absence ou d’une insuffisance de soins palliatifs existe pour plus de 75 % personnes en nécessitant et est plus important au domicile ». C’est ce qui ressort d’un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) relatif aux soins palliatifs et à la fin de vie, publié le 15 novembre(1).
En complément du plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie(2) et de la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie(3), l’IGAS s’est attachée à évaluer les conditions de prise en charge de la fin de vie à domicile, tant du point de vue de l’efficacité des soins pour le patient que de leur effectivité pour le système de santé.
L’acceptabilité du domicile comme lieu de fin de vie a considérablement évolué grâce aux progrès de la médecine palliative, des modes de prise en char
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