A l’occasion d’un séminaire organisé, le 24 octobre, par le SAMU social international et l’association libanaise Amel, le défenseur des droits, Jacques Toubon, a vivement critiqué la volonté du gouvernement d’opérer une distinction entre les demandeurs d’asile et les autres migrants dits « économiques ». « Cette idée de tri a pour effet de percoler dans l’opinion publique un discrédit sur l’ensemble des étrangers », a-t-il déploré. De manière générale, il s’est dit « extrêmement préoccupé de la distance entre les droits fondamentaux tels qu’ils sont déclarés et la façon dont ils sont appliqués ».
Ses propos résonnent avec une déclaration adoptée le 17 octobre par la Commission consultative des droits de l’Homme (CNCDH), qui dénonçait la « logique du tri du gouvernement » et des « atteintes portées aux droits fondamentaux » qui contribuent « à nourrir un sentiment de xénophobie » au sein de la population française(1).
Jacques Toubon a également critiqué le projet de loi relatif à l’immigration en cours de préparation. Celui-ci prévoit, notamment, l
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