Avant de devenir directrice de l’association de prévention spécialisée APS 34, à Montpellier, Claudie Gaillard a notamment exercé le métier d’éducatrice de rue, en région Ouest. Elle sait donc ce que signifie « être loin du pouvoir ». « On n’avait pas la pression de la direction, on était autonome, c’était plutôt agréable », se souvient-elle. Maintenant qu’elle manage du personnel « hors les murs » – 45 salariés répartis en un dispositif de prévention du décrochage scolaire, un autre de prévention de la radicalisation et 12 équipes d’éducateurs de rue, qui travaillent sur l’ensemble de l’Hérault –, elle se retrouve de l’autre côté de la barrière et en pèse les avantages et les inconvénients : « Mes équipes sont autonomes, je suis attachée aux concepts de “délégation
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