Lancé en 2010, le service civique a connu un tournant en janvier 2016, quand François Hollande, alors président de la République, a annoncé sa généralisation à l’ensemble d’une classe d’âge « au-delà de 2020 ». Pour atteindre cet objectif, l’Agence du service civique (ASC) était autorisée à « user de son autorité ». Le dispositif avait alors été réaffirmé comme un outil de cohésion sociale dans un contexte post-attentats. Cette montée en charge – passer de 92 000 jeunes en 2016 à 800 000, ou plutôt 500 000 selon une projection sur le nombre de candidats – suppose de mobiliser un nombre fortement croissant de structures d’accueil.
L’ASC a identifié trois secteurs « porteurs de forts viviers de développement » : le médico-social, le sanitaire et les collectivités. Les structures, qui ont déjà du mal à intégrer les stagiaires des écoles en trava
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