Lors de sa conférence de presse de rentrée, le 3 octobre, la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés à but non lucratif (FEHAP) a passé au crible les mesures des projets de loi de finances (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2018, dévoilées fin septembre par le gouvernement (voir ce numéro, page 5). « Il y a des points favorables », comme l’accent mis sur la prévention et sur « une logique de parcours », a estimé Antoine Dubout, le président de la fédération. Une référence à l’un des articles du PLFSS, qui autorise des expérimentations « sur l’organisation et la rémunération des actes ou des séjours » (en ville, en établissement de santé, dans le médico-social) permettant par exemple « des paiements globaux pour une séquence complète de soins ».
Antoine Dubout a salué la hausse de 2,3 % prévue pour l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM), une progression plus forte qu’en 2017 (+ 2,1 %). Mais derrière ce chiffre global, reste à savoir comment évolueront les tarifs des établissements et services, a-t-il prévenu. En 2
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?