Dans un rapport rendu public le 29 septembre, la commission des finances formule une série de propositions pour améliorer la prise en charge sanitaire des détenus(1). Focus sur quelques-unes de ces recommandations.
Premier constat de la commission : l’état de santé des détenus est « imparfaitement » connu. En effet, il n’existe pas de surveillance épidémiologique de la santé en milieu carcéral, indique le rapport.
Néanmoins, les enquêtes thématiques récentes montrent que les personnes détenues sont plus touchées que la population générale par certaines infections, notamment par le virus de l’immunodéficience humaine, l’hépatite C ou la tuberculose.
En outre, huit détenus sur dix souffraient de troubles psychiques en 2004, relève la commission. Ces chiffres sont, toutefois, à nuancer au regard des conditions de vie en détention qui peuvent provoquer ou aggraver certains troubles psychiques.
Pour pallier cette méconnaissance de l’état de santé des détenus, le rapport préconise de diligenter des études épidémiologiques afin, à terme, de mieux répondre aux besoins de santé des détenus.
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?