Dans le passé, j’avais déjà étudié la façon dont les pays de l’Union européenne percevaient la pauvreté. J’avais notamment eu l’occasion d’observer des variations nationales, mais également des variations selon les cycles économiques. Aussi utiles soient-elles, ces analyses, qui s’appuyaient sur des enquêtes par sondage en population générale, ne permettaient pas toujours de comprendre en finesse toutes les dimensions du rapport des classes sociales à la pauvreté. D’où l’idée de mener une enquête qualitative auprès des riches habitants de quartiers très ségrégués de trois grandes métropoles : São Paulo, Dehli et Paris. C’est, en effet, à travers la perceptio
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