Quand, en mars 2012, Imad Ibn Ziaten est assassiné par un terroriste (Mohamed Merah), la vie de Latifa, sa mère, bascule. « Ce qui est arrivé est arrivé. Maintenant, ce qu’il reste à faire, c’est l’action. Il faut agir afin qu’une telle tuerie ne se reproduise pas », exprime-t-elle dans l’une des séquences du documentaire qui lui est consacré. Alors, depuis cinq ans, malgré la douleur du deuil, cette femme « française, d’origine marocaine, de confession musulmane », qui ne porte le foulard que depuis qu’elle a perdu son fils, arpente la France mais aussi le reste du globe pour aller à la rencontre des jeunes et combattre la haine. Son association, « Imad pour la jeunesse et la paix », est sollicitée en permanence pour des interventions. Celles-ci sont accueillies avec ferveur, même par les jeunes « qui ne se sentent pas français parce qu’ils ne s’estiment pas reconnus comme tels ». D’une sérénité confondante, Latifa véhicule une vraie générosité et inspire la confiance. A chacune de ses « prestations », elle entame un discours, républicain, qui défend les valeurs de laïcité et encourage aussi les jeunes de confession m
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