« Alexis a commencé à avoir des pertes de mémoire mais le neurologue a dit qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que c’était dû à un surcroît de travail… Et puis il a fait une dépression nerveuse. Nous, ses proches, on tombait de haut : ça ne pouvait pas arriver à Alexis ! », explique sa femme, Marie-France. Puis, un jour, à la suite d’une consultation au centre médical des Monts-de-Flandre, à Bailleul (Nord) – destiné à prendre en charge des patients atteints des maladies d’Alzheimer ou apparentées –, est tombé le diagnostic de dégénérescence lobaire fronto-temporale. Parmi d’autres, le couple témoigne dans le projet transmédia J’existe encore consacré aux « malades jeunes », réalisé par le photographe Carl Cordonnier et le docteur Florence Lebert. En France, un malade d’Alzheimer est défini comme « jeune » s’il a présenté ses premiers symptômes avant 60 ans. D’autres personnes jeunes sont atteintes par les maladies dites « apparentées », comme la démence à corps de Lewy ou la dégénérescence lobaire fronto-temporale. « Les malades jeunes ne se sentent pas bien compris ou soutenus lorsqu’on leur propo
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