Alors que je travaillais dans une association qui gérait une permanence juridique, et étant moi-même malentendante, j’ai proposé à la mairie de Paris, en 2002, de créer une permanence juridique gratuite en langue des signes. Personnes licenciées ou qui voulaient divorcer n’arrivant pas à connaître leurs droits et à les faire valoir, femmes à qui on a demandé de mimer leur viol quand elles ont voulu déposer plainte au commissariat : la situation s’est vite révélée alarmante. Au sein de l’association Droit pluriel, présidée par Fabienne Servan-Schreiber et qui s’appuie sur un réseau de juristes, de magistrats, d’avocats,
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