Après une série de coupes budgétaires et de mesures qui, depuis plusieurs mois, ont provoqué la colère des acteurs de la solidarité, le Premier ministre, Edouard Philippe, a affiché, le 21 septembre, son souhait de mettre la lutte contre la pauvreté et l’exclusion au cœur de l’agenda politique. En présence d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et de Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le chef du gouvernement a réuni dans la matinée plusieurs associations « locales », puis, en trois ateliers (sur la pauvreté des enfants et des jeunes, l’accompagnement des personnes « en misant sur leurs capacités » et l’insertion-emploi), une douzaine d’associations nationales. Ces premiers échanges devraient préfigurer le lancement d’une concertation par le président de la République le 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère, pour élaborer une stratégie de lutte contre la pauvreté ciblée sur les enfants et les jeunes, pilotée par la ministre des Solidarités et de la Santé. « On compte aujourd’hui près de 20 % d’enfants pauvres et 33 % de familles monoparentales vivant sous le seuil de pauvreté, pour un
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