Un rapport sénatorial, publié le 6 septembre, dresse un constat particulièrement critique de la formation linguistique et civique des étrangers primo-arrivants en France(1). La publication de ce document intervient au lendemain de l’annonce, par Emmanuel Macron, lors d’un discours prononcé devant les préfets le 5 septembre, de la refonte prochaine de la politique d’intégration(2).
Depuis la loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France, le « contrat d’intégration républicaine » a succédé au « contrat d’accueil et d’intégration »(3). L’ambition du législateur était alors de créer un parcours plus individualisé et mieux relié à la politique de délivrance des titres de séjour. La formation des étrangers repose ainsi sur deux modules : une formation linguistique d’une durée de 50 à 200 heures, selon le niveau de l’intéressé ; une formation civique de deux jours, à laquelle assistent tous les migrants.
Selon le sénateur Roger Karoutchi (LR), rapporteur de l’étude qui avait déjà remis en cause l’efficacité du système antérieur(4), la réforme
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