« Le collectif des associations unies [CAU] demande un rééquilibrage social des politiques du quinquennat, qui démarre avec des économies sur le dos des plus modestes. » C’est ainsi que Florent Guéguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité et porte-parole du collectif, a résumé les attentes des 34 organisations qui le composent. « Nous avons le sentiment global qu’il y a une distorsion, des contradictions, entre les objectifs affichés et les actes posés », a alerté Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, lui aussi porte-parole.
Deux échéances significatives pour la politique du logement – la présentation aux associations, le 8 septembre au ministère de la Cohésion des territoires, de la stratégie du « logement d’abord » du gouvernement, et l’annonce en conseil des ministres, le 13 septembre, des grands axes du projet de loi sur le logement attendu pour l’automne – ont amené le collectif à tirer la sonnette d’alarme lors d’une conférence de presse, le 6 septembre. Une façon d’enfoncer le clou, après une série de rencontres entre le secteur associatif et le minist�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?