« Nombre d’Etats membres du Conseil de l’Europe sont encore loin d’avoir intégré le changement de paradigme auquel ils ont souscrit en ratifiant la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées » en 2006. C’est ce que déplore le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muižnieks, dans un travail thématique relatif au respect des droits des personnes présentant des déficiences psychosociales et intellectuelles(1). Selon lui, la convention représente un changement de paradigme qui consiste à « passer du modèle médical du handicap au modèle social ». Or il a pu constater, durant ses cinq années d’observation, que la majorité des Etats membres n’ont pas opéré ce changement de paradigme, ne faisant qu’« ajuster » le modèle existant au lieu de le « refondre entièrement ». Tour d’horizon des « problèmes les plus fréquents » mis en évidence par le commissaire et des préconisations pour protéger plus efficacement les droits des personnes handicapées.
Si, en vertu de la convention, les Etats ont l’obligation de faciliter la pleine jou
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