Il y a effectivement une sous-représentation des femmes dans ce domaine, alors qu’elles sont en surreprésentation parmi les diplômées, y compris dans les disciplines scientifiques. Si on ne les retrouve pas dans les technologies de l’information et de la communication alors que, depuis dix ans, des efforts sont entrepris au plan européen pour les inciter à s’y orienter, ce n’est pas parce qu’elles s’inscrivent toutes en lettres ou en sciences politiques. Elles anticipent plutôt le fait qu’elles vont se retrouver dans un environnement qui va être assez difficile, et donc elles n’y vont pas. Personne n’est attiré par un métier où prévaut l’impression de ne pas avoir de place. Or c’est ce qui se passe.
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