Elle est née dans un contexte très particulier, celui des attentats en France et en Europe, qui ont conduit à pointer un miroir grossissant sur les jeunes issus de l’immigration. Alors qu’en 2011, lors du « Printemps arabe », les médias et le grand public ont découvert et salué une jeunesse connectée et engagée dans des actions militantes hors de leur pays de résidence, aujourd’hui cet « engagement transnational » est passé sous silence et les jeunes immigrés ne sont considérés que sous le prisme de la radicalisation ou du « djihadisme fondamentaliste ». On évoque leur supposée perte de valeurs républicaines et on les incite à participer à des
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