Dès le lendemain des élections législatives, le 19 juin, le collectif Alerte a écrit au président de la République pour lui rappeler son vœu d’« une loi d’orientation et de programmation pour la lutte contre la pauvreté », qui serait adoptée dans le cadre d’un nouveau « plan pluriannuel interministériel associant les personnes en pauvreté ».Les 38 associations avait déjà plaidé en ce sens en mars(1), jugeant que l’absence de loi expliquait en partie la « timidité » du plan « pauvreté » lancé en 2013 par l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
L’Elysée n’a pas tardé à répondre à la missive d’Alerte : Marie Fontanel, conseillère « solidarités et santé » d’Emmanuel Macron, a reçu le 20 juin une délégation du collectif. « La loi d’orientation et de programmation ne semble pas acquise, mais Mme Fontanel a émis l’hypothèse d’un pacte national [accompagné de] pactes territoriaux », a relaté l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss, dont le collectif Alerte constitue la commission « lutte contre la pauvreté ») dans sa lettre d’information du
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