Alors que le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, pourrait annoncer l’ouverture de centres d’accueil pour migrants sur le territoire, en réponse à une demande également formulée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, une vingtaine d’organisations – dont le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), la Cimade, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ou le Secours catholique – ont critiqué le fonctionnement du centre parisien. « Dès l’annonce de la création du centre de la porte de la Chapelle, il était clair que le dispositif n’était susceptible de fonctionner que [si], à l’issue des quelques nuitées de “mise à l’abri” offertes à Paris aux personnes migrantes, ces dernières se [voyaient] proposer des places dans des lieux d’hébergement plus pérennes », commentent-elles dans un communiqué. Or, poursuivent les organisations, « les places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) continuent de manquer cruellement, et si de nouvelles structures d’accueil de migrants ont été créées récemment, elles ne parviennent pas à pallier l’incapacité de l’Etat à abriter, constante depuis deux décenni
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