Pour la première fois, ils ont décidé de s’associer « de façon unitaire » pour en appeler au gouvernement et « continuer à écrire l’histoire du secteur ». Dans un communiqué du 7 juin, les sept réseaux nationaux de l’insertion par l’activité économique (IAE) – Chantier école, le Comité national de liaison des régies de quartier, Coorace, Emmaüs France, la Fédération des acteurs de la solidarité, la Fédération des entreprises d’insertion et l’Union nationale des associations intermédiaires – annoncent leur ferme décision de « corriger ce qui est devenu une anomalie injustifiable : l’impossibilité de former les salariés en insertion à la hauteur de leurs besoins ».
Les réseaux rappellent que l’IAE emploie 130 000 personnes en moyenne tous les mois dans plus de 3 650 structures (ateliers et chantiers d’insertion, associations intermédiaires, entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion). Problème : la formation professionnelle indispensable aux personnes éloignées de l’emploi « est trop difficilement mobilisable », les structures de l’IAE (SIAE) ne pouvant que recourir au droit
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