Le diagnostic n’est pas nouveau : pour se construire dans de bonnes conditions, les enfants et adolescents doivent se voir proposer des modes d’accompagnement sécurisants et cohérents. L’aide sociale à l’enfance (ASE) et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ont acté la nécessité de veiller à cette sécurisation des parcours. Mais « au-delà de l’injonction à l’“organisation réussie de la continuité” » – comme le formule une note d’orientation de la direction de la PJJ(1) –, « on observe de fortes tensions entre la visée et ses déclinaisons concrètes », analyse Pierrine Robin, maître de conférences en sciences de l’éducation et spé
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