« L’hébergement sans accompagnement n’est pas une solution !, martèle, comme nombre de responsables associatifs du secteur de l’urgence sociale, Frédéric Baudier, directeur adjoint de l’Association d’aide d’urgence du Val-de-Marne (AUVM). L’hôtel, c’est une réponse dans l’urgence, et il en faut bien, mais au bout de trois mois, ça n’a pas de sens. Même si les personnes ont un toit sur la tête, leur situation globale ne peut pas s’y améliorer. L’hôtel entraîne des difficultés, comme les changements d’adresse successifs, qui viennent empêcher l’accompagnement social. » Sur la même longueur d’onde que les associations, et par ailleurs soucieux de réduire le coût budgétaire – à la fois massif et exponentiel – de l’orientation vers l’hôtel, le cons
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