Un processus, une maïeutique, que je qualifie d’éthique en ce sens que le médiateur n’a pas de pouvoir. Il le rend aux médiés en leur permettant de retrouver le chemin du dialogue. L’essence de ce processus est de donner la même dignité à la parole de chacun des deux médiés. Que ce soit celle d’un médecin ou celle d’un patient qui peut paraître socialement plus humble. C’est une communication éthique. Tout le travail du médiateur sera de faire que l’un comprenne les incompréhensions de l’autre. Celui-ci a quatre fonctions : la création et la réparation du lien social, la prévention des conflits et leur règlement.
Le médiateur doit être un tiers et non un faux-nez. Ce qui nécessite qu’il soit indépendant vis-à-vis des médiés. Il doit avoir une attitude impartiale à l’égard des personnes, neutre à l’égard des résultats, sans essayer d’imposer
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