Une représentativité « médiocre et érodée », un contrôle insuffisant de l’objet familial des associations adhérentes, une omniprésence « mal maîtrisée » et un financement public « privilégié et très insuffisamment contrôlé ». C’est en ces termes très critiques que la Cour des comptes fait part aux ministres de l’Economie et des Familles, dans un référé rendu public le 14 mars(1), des résultats de son contrôle sur les comptes et la gestion de l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et d’un échantillon de 11 des unions départementales des associations familiales (UDAF) qu’elle fédère. Si la juridiction financière a déjà contrôlé l’UNAF à plusieurs reprises, c’était la première fois qu’elle se penchait sur les UDAF, avec pour objectif d’avoir « une vue plus précise et plus complète de leur rôle et de leur fonctionnement et d’apprécier les modalités de pilotage du réseau qu’elles constituent sous l’égide de l’union nationale », explique le Premier président de la Cour des comptes. Selon Didier Migaud, les « constats graves » relevés par cette dernière sont de nature à remettre en c
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