La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) diffuse une note dans laquelle elle livre des « éléments de cadrage et de doctrine » pour guider la prise en charge éducative des mineurs radicalisés ou en danger de radicalisation violente. Un document qui se veut une réponse à l’ensemble des professionnels des secteurs public et associatif de la PJJ préoccupés face à ce public « mal connu » et en augmentation, qu’il s’agisse de mineurs poursuivis dans le cadre de procédures pénales ouvertes au sein du pôle antiterroriste au tribunal de grande instance de Paris et suivis par la PJJ pour des faits en lien avec le terrorisme ou de mineurs dont les parents sont incarcérés à leur retour de zones de conflits ou encore à l’étranger. Devant « l’inédit de ce phénomène […], nous nous trouvons tous, et à tous les échelons, face à une double injonction, indique l’administration : réaffirmer nos valeurs, le bien-fondé de notre organisation institutionnelle et la technicité de nos établissements et services, qui sont solides et aguerris pour aider les publics les plus en difficulté et les plus difficiles, tout en produisant de l�
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