Il vient très probablement du Maghreb, dans les années 1920-1930, à Casablanca, où des constructions provisoires, de loin, ressemblaient à des bidons à moitié enterrés – d’où le nom de « bidonville ». L’ONU en donne une définition selon plusieurs critères : absence de services de base, insalubrité, surpeuplement, précarité, insécurité, pauvreté et exclusion sociale. A cela s’ajoute un critère de dimensions : au moins 700 m2 ou 300 habitants. Bien sûr, en France, on ne trouve pas des bidonvilles aussi grands que ceux de Kinshasa, de Nairobi ou de Rio de Janeiro, mais si l’on supprime ce critère de taille, on retrouve tous les autres critères de l’ONU.
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