A défaut de l’accueil, le retour. La Commission européenne a présenté, le 2 mars, une série de mesures pour faciliter les décisions de retour prises à l’encontre des migrants en situation irrégulière dans l’Union européenne (UE) ou déboutés du droit d’asile. Elle justifie son initiative par l’évolution négative, ces dernières années, du taux d’exécution des retours. « Ce taux s’est encore dégradé en 2015, se situant à 36 % des décisions de retour exécutées au niveau de l’UE, contre 40 % en 2014 », constate la Commission. Déjà, en septembre 2015, elle avait élaboré un plan d’action en matière de retour « qui comportait 36 actions concrètes pour une plus grande efficacité du dispositif de retour », rappelle l’exécutif européen dans un communiqué où il affirme que « la plupart de ces actions sont en cours ou ont été mises en œuvre ». Malgré cela, « une action plus résolue est nécessaire pour améliorer significativement les taux de retour », estime-t-il.
La Commission européenne a donc adopté un nouveau plan qui « présente les mesures à prendre à chaque stade du processus de retour pour s’attaquer
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