Si elles ne sont tenues qu’à peu d’obligations légales dans le domaine social, les communes peuvent mettre en place de nombreuses actions sociales « facultatives » à destination de leurs administrés. C’était le cas, en 2014, de plus de huit communes sur dix, par le biais de leurs services ou de leur centre communal d’action sociale (CCAS), « soit une couverture quasi totale de la population » (environ 98 %), révèle notamment l’enquête sur l’action sociale des communes et intercommunalités (ASCO) lancée en 2015 par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)(1).
« En prenant en compte l’action sociale menée par les intercommunalités, seule une commune sur dix n’en développe aucune sur son territoire », précise l’étude, en constatant que « la mise en place d’actions sociales est corrélée à la taille de la commune ». En effet, « la totalité des communes de plus de 5 000 habitants en mettent en œuvre, alors que c’est le cas pour seulement 72 % des communes de moins de 500 habitants ». Les prestations sont en outre « plus diversifiées dans les zones les plus peuplées » et
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