« Lors d’une commission territoriale d’admission en CHRS [centre d’hébergement et de réinsertion sociale], on nous a présenté la situation d’un mineur incarcéré à 14 ans, pour des faits très graves, qu’on libère à 26 ans en sortie sèche. Quel CHRS est équipé pour accueillir un tel jeune, qui a passé près de la moitié de sa vie en prison ? Comment peut-on le laisser sortir sans aucun étayage ? », s’indigne Isabelle Lacape, directrice de l’association Emergence-s à Rouen. Lors de la journée nationale de la fédération Citoyens et justice(1), la vice-présidente de sa commission nationale post-sententielle déplorait ainsi l’insuffisant recours aux aménagements de peine et, en particulier, au placement extérieur.
Entre
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?