Comme le rappelle le conseiller d’État Denis Piveteau dans son rapport « Zéro sans solution »(1), la prise de conscience des ruptures de parcours dans l’accompagnement des personnes handicapées n’est pas nouvelle. Pas plus que les tentatives d’y remédier. C’est l’évolution de la jurisprudence – notamment l’« affaire Amélie Loquet » en octobre 2013, dans laquelle l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France s’était vu condamnée par le tribunal administratif à trouver une solution pour une jeune handicapée victime de troubles du comportement(2) – qui a servi de déclencheur à une réaction d’ampleur. Ecartant l’argument du nombre insuffisant de structures d’accueil, les juges n’hésitaient plus à dire que l’abs
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