Comment les entreprises d’insertion (EI) et entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) sont-elles implantées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), plus durement frappés par le chômage que les autres territoires (26,7 % contre 10 % pour la moyenne nationale) ? En croisant ses données avec celles du Commissariat général à l’égalité des territoires, la Fédération des entreprises d’insertion livre plusieurs repères et éclairages(1).
A partir des éléments recueillis sur ses adhérents (plus de 500, sur 1 200 structures en France), la fédération indique qu’une EI ou ETTI sur cinq est implantée dans l’un des 1 296 quartiers prioritaires du territoire. Ce qui représente 6 132 salariés en parcours d’insertion (soit près de 20 % des équivalents temps plein d’insertion des entreprises de la fédération) dans 66 communes, avec 62 % de « sorties réussies », dont 43 % dans l’emploi.
Parmi ces structures, qui génèrent au total un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros par an, 63 % sont installées depuis plus de dix ans dans le quartier, les EI employant en moyenne 27 équivalents temps plein, d
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