Poursuivant ses travaux sur la répartition géographique des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer – qui avaient donné lieu à la publication, en mars 2015, d’une première cartographie des disparités départementales –, la Fondation Médéric-Alzheimer a reconduit l’exercice « pour mesurer les évolutions sur une période de deux ans ». Récemment publiées(1), les nouvelles cartes mettent en évidence « des disparités significatives » persistantes, malgré une couverture nationale qui s’est globalement « améliorée », avec des taux d’équipement en hausse.
De fait, la typologie en cinq groupes de départements, en fonction de leurs caractéristiques, établie par Médéric-Alzheimer lors de la précédente édition de cette étude, reste stable, avec des écarts importants pour toutes les catégories de structures et des efforts de rattrapage différenciés selon les territoires. « Ainsi, le territoire de Paris, sous-équipé en structures d’hébergement, bénéficie en revanche d’une couverture en nette augmentation pour les lieux de diagnostic et accueils de jour », résume
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