« Quand je vois ce qui se passe, j’ai un peu honte de mon pays », résume Nathalie M. Assise dans son agréable salon, cette médecin, retraitée depuis peu, ne réfléchit pas longuement avant de formuler les raisons qui motivent son souhait d’accueillir chez elle une personne réfugiée. « Je me sens aussi un peu coupable de voir ce qui se passe dans l’actualité alors que moi je vis dans le confort. » Nathalie accueille ce matin-là Fouleye Gandega, assistante de service social, et Hamid Hannaoui, psychologue. Tous deux sont venus réaliser un entretien et visiter le logement que cette jeune grand-mère est prête à partager dans le cadre du dispositif « Elan », un programme d’hébergement citoyen mis en œuvre par le SAMU social en région parisienne(1). Les murs sont tapissés de livres, le duplex offre une chambre clair
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